Test – Kona – PS4

Les jeux de survival et narratif ont la cote en ce moment, du coup les petits gars de chez Parabole se sont dit pourquoi pas ne pas en faire un qui se déroule au Canada.

En ayant vu le trailer de lancement, j’ai été intrigué, du coup j’ai voulu en savoir plus sur ce jeu et je vous donne ici mon avis.

Fiche Technique de Kona

• Série : –
• Plateformes : PC, PS4, Xbox One
• Développeurs : Parabole
• Distributeurs : Ravenscourt
• Date de sortie : 17 mars 2017
• Moteur : –
• Type :Survival – Narratif – Casse-tête
• Test réalisé sur PS4 à partir d’une version éditeur

Synopsis

Nord du Québec, Canada, 1970. Un étrange blizzard sévit sur le Lac Atâmipêk. Entrez dans la peau d’un détective pour explorer un village des plus mystérieux, enquêter sur des événements surnaturels et survivre à la colère des éléments. La première itération d’une série de quatre jeux, Kona est un conte interactif qui vous donnera froid dans le dos.

Un jeu narratif

L’action enfin l’histoire prenant place dans le pays des caribous et afin de rendre l’immersion totale, l’histoire vous sera conter par une douce voix québécoise. Moi qui adore voir les films en Québécois, je suis servis. Mais par chance, l’accent n’est pas trop prononcé. Par contre, il décrira vos moindres faits et gestes. J’ai l’impression de voir un dessin-animé avec mon fils. Cela étant dit, on se laisse emporter par l’histoire et son narrateur et l’intrigue est assez intéressante et mystérieuse pour que l’on décide de la prolonger.

Les casses-têtes

Contrairement aux jeux actuels qui vous tiennent par la main afin de vous emmener d’un point A à un point B, ici vous n’aurez qu’une carte en papier pour vous diriger. Cela peut paraitre bizarre, mais cela donne une certaine difficulté. Par contre vous pourrez compter sur le narrateur pour vous donner de précieuses indications sur les actions à réaliser. Il vous restera alors à trouver comment les réaliser.

Et pour chaque étape, des symboles vous indiqueront ce qui vous manque, mais rien ne vous indiquera vraiment où les trouver. Il suffira alors de regarder dans chaque recoins pour trouver tout ce dont vous avez besoin. Donc un conseil, prenez tout ce qui vous passe sous la main, ca pourra toujours servir.

La survie

Le jeu est présenté comme un jeu de survie. Alors n’allez pas croire que l’on se trouve à un Résident Evil ou un Walkind Dead. Ici on survivra contre quelques animaux et le froid. Il faudra alors se réfugier dans un abri ou alors faire un feu. D’ailleurs, à ce moment votre progression sera sauvegardée.

Et souvent la survie = horreur. Alors ici pas grand chose de ce coté, mais quelques passages paranormaux feront leur petit effet. Exemple, quand on découvre dans une chambre d’enfant le dessin d’une silhouette sombre avec la phrase au dos « Quelque chose nous observe depuis quelques jours, Maman est très angoissée« .

Si la partie survie et la partie enquête ne sont vraiment pas bien compliquées dans leurs mécanismes, cela ne fait pas pour autant de Kona un mauvais jeu.

On se concentre ainsi sur l’histoire contée par notre ami canadien.

Les faiblesses

Comme vous pouvez le voir, Kona n’est pas un AAA mais la réalisation graphique, même si elle n’est pas au niveau de la PS4, reste plus que correcte. Tout comme les ambiances sonores. Mais ce qui coupe l’immersion, ce sont les phases de chargement dès que l’on change de zone. Car le jeu freeze pendant une dizaine de secondes.

Coté PEGI

Comme indiqué dans la fiche technique, le PEGI de Kona est un PEGI 16pour violence et drogue. D’après moi c’est d’autres critères qui font que les moins de 16 n’y joueront pas.

Donc pour résumer

• Plongez dans une aventure interactive pleine de mystère et enquêtez sur l’inquiétant calme qui règne sur toute la ville.
• Explorez un vaste paysage glacé et combattez les éléments pour survivre.
• Savourez une bande-son comprenant des morceaux du groupe de folk québécois Curé Label
• Vivez une histoire racontée par un narrateur omniscient
• Remontez dans le temps et redécouvrez ce à quoi ressemblait la vie dans les communautés rurales, en 1970.