Assassin’s Creed Origins est un jeu vidéo d’action-aventure/RPG développé par Ubisoft Montréal et édité par Ubisoft, sorti le 27 octobre 2017 sur Microsoft Windows, PlayStation 4 et Xbox One. Après quatre ans de développement, l’équipe qui a développé ‘Assassin’s Creed IV Black Flag’ relance cette franchise phare d’Ubisoft avec un nouveau mécanique de jeu et une toute nouvelle façon de combattre permettant d’affrontez plusieurs ennemis en même temps et de passez d’une arme de mêlée à une arme à distance en un clin d’œil. Le joueur incarne Bayek, protecteur de l’Égypte, porté par une vengeance personnelle qui le conduira à la création de la Confrérie des Assassins en prenant part à de multiples quêtes et histoires captivantes à travers un voyage qui bouleversera la civilisation Égyptienne.
FICHE TECHNIQUE DE ASSASSIN’S CREED ORIGINS
- Série : Assassin’s Creed
- Plateformes : PlayStation 4, Xbox One, PC
- Développeurs : Ubisoft Montréal
- Distributeurs : Ubisoft
- Date de sortie : 27 octobre 2017
- Test réalisé sur Xbox One à partir d’une version éditeur
Synopsis
Le jeu prend place dans l’Égypte Antique en 49 avant J.C., à l’époque ptolémaïque, au cours de laquelle le pharaon Ptolémée régne avec sa sœur aînée et sa femme, Cléopâtre. Ptolémée, préoccupé par la popularité croissante de Cléopâtre, tente de la destituer et la force à l’exil.
C’est dans ce contexte que le joueur incarne le protagoniste Bayek de Siwa, le dernier Medjaÿ, une sorte de protecteur, un guerrier au service du peuple, dans la lutte contre les oppresseurs de la justice et la liberté. A l’écoute du peuple, il les aides à régler leurs problèmes. Mais avant tout, Bayek est un homme brisé, déchiré par un terrible drame familial, à la recherche désespérée de vengeance : un groupe mystérieux d’individus masqués a en effet assassiné son fils. Avec l’aide de sa belle et redoutable épouse, Aya, ils vont avec détermination retrouver les auteurs du délit et se venger. Bayek suivra les indices et les pistes pour arriver jusqu’aux différents meurtriers tandis que Aya se mettra au service de Cléopâtre afin d’obtenir les faveurs nécessaires pour démasquer les tueurs mystérieux. Dans cette traque, Bayek et Aya vont se confronter à un mystérieux ordre « l’Ordre des Anciens » dans une conspiration beaucoup plus grande qui menace l’ensemble de l’Egypte.
Un scénario de bon niveau, accompagné d’une fin retentissante.
Gameplay
Comme ces prédécesseurs, le héro évolue dans un monde ouvert. Le monde ouvert est gigantesque et se situe dans le désert de l’Égypte avec un horizon à perdre de vue, le plus vaste de tous les assassin’s creed, et regorgeant d’activités et de secret à découvrir. Que ce soit à dos de chameau, à cheval ou sur des petits navires, l’exploration joue ici une rôle important dans cet opus.
Pour revigorer cette franchise, on peut remarquer que Ubisoft s’inspire du célèbre jeu The Witcher 3 dans le changement du système de progression du jeu en y ajoutant un aspect RPG (Role Playing Game) « jeu de rôle » qui change beaucoup la manière de jouer. Bien sûr on retrouve les mécaniques de jeu qui caractérisent cette franchise comme les points de syncronisation, le saut de la foi, disparaître dans les bottes de foins et le déplacement Parkour du protagoniste. Concernant la nouvelle mécanique RPG, il ne réinvente pas la roue, elle ressemble beaucoup à celle de The Witcher 3 avec un système de niveau. Bayek monte en niveau en gagnant des points d’expérience par l’accomplissement de diverses tâches et défis telles que la découverte d’un nouveau lieu, la réussite une quête, les tirs à la tête et les assassinats furtifs… La montée de niveau vous permet de gagner des points d’aptitude qui servira à débloquer de nouvelles capacités vous rendant plus fort selon un arbre de talent divisé en trois grandes branches impactant le style du jeu :
- Guerrier : Associé aux attaques de mêlées
- Chasseur : Associé aux attaques à distance
- Clairvoyant : Associé aux attaques discrètes
Il permet aussi d’améliorer les outils (poison, bombe fumigène, l’assassinat mais aussi le tir à l’arc), d’améliorer les combats montés, avec une arme de mêlée ou à l’arc, sur un dromadaire, un cheval ou en chariot.
Les quêtes et missions sont suggérées par un niveau recommandé pour les compléter, si votre personnage ne dispose pas le niveau requis, il sera très difficile voir impossible de réussir les quêtes. De même que si vous combattez des ennemies avec un niveau trop élevé que votre personnage, il sera très très difficile de les vaincre. C’est pourquoi le joueur doit explorer l’immense carte pour faire du « leveling » (monter de niveau) en complétant des quêtes annexes pour être mieux armé pour la complétion des quêtes de l’histoire principale. Ce qui peut sembler être une tache répétitive mais heureusement que les quêtes annexes sont bien plus scénarisées et plus variées que les volets précédents. Un autre moyen d’améliorer vos statistiques est d’aller chasser les animaux pour la peau et de voler les matériaux pour construire et améliorer votre équipement. Le joueur a toutefois la liberté d’effectuer les quêtes dans l’ordre qu’il veut cassant ainsi la linéarité du jeu.
Comme dans tous systèmes RPG, on loot des pièces d’or et des équipements en tuant les ennemies ou en ouvrant des coffres fort. Bien entendu, chaque arme et équipement dispose d’un niveau et qu’il est impossible de s’équiper d’une arme ou d’un équipement d’un niveau supérieur que celui du personnage. Les pièces d’or sont utilisées chez les marchants pour acheter des armes, des équipements, des vêtements et des montures mais aussi il permet d’améliorer les armes. Le joueur peut vendre les objets inutiles pour gagner des pièces d’or.
Comme dans The Witcher 3, on peut appeler sa monture à n’importe quel moment. Avec une nouvelle fonctionnalité; notre monture peut nous mener automatiquement au point indiqué sur la carte.
Par rapport aux chapitres précédents, le level design est plus ouvert à un plus vaste choix d’approche qui pousse le joueur à découvrir différentes solutions offensives. Avant de foncer directement sur l’ennemies, il est conseillé d’envoyer notre fidèle aigle Senu. Cette aigle est capable de marquer les ennemies, de trouver des coffres ou des objets volées même à l’intérieur d’un bâtiment, ou de trouver les criminels ou les chefs à éliminer. Votre aigle vous aide aussi à chercher des ressources sur la carte, à traquer des animaux ainsi qu’à surveiller l’activité de vos cibles. Cette fonctionnalité est très utile pour planifier une approche tactique mais attention, les ennemies sont plus complexe par rapport aux épisodes précédents et ils sont aussi habiles que vous pour escalader les bâtiments. Le chemin de patrouille et les activités de chaque garde sont imprévisible rendant l’infiltration plus difficile. De plus, il est très facile de se faire repérer par un sentinelle planquée derrière un coin, même si l’IA n’est pas encore parfait dans ces mouvements et qui nous sauve parfois des situations.
Le système de combat a été repensé en s’inspirant des jeux SoulsBorne. Les duels sont basés sur une combinaison d’attaques légères et lourdes, la première permet d’effectuer une série de coup rapide et létale, tandis que la seconde sert plus à briser la garde des adversaires. Les combats requiert plus de dextérité que les versions précédentes. Parade au bouclier, esquive, contre au bon timing est indispensable pour gagner. La gestion des différents types d’arme de mêlée et des arcs pendant le combat est aussi une part importante.
La mécanique de combat naval est très satisfaisant en reprenant celle d’Assassin Creed Black Frag même si le jeu n’est pas centré sur les batailles navales.
Graphisme
Le monde dans Origins est très bien modélisé et détaillé et très vivant, peuplé de personnages qui agissent différemment selon les moments de la journée, et regorgeant aussi d’animaux comme dans Far Cry Primal. Mais soyez prudent, l’Egypte est un territoire profondément inhospitalier, alors restez sur vos gardes d’une attaque de la faune hostile, des lions, des tigres, des hyènes, des hippopotames et des crocodiles.
Il y a aussi un cycle jour/nuit qui peut être favorable pour certaines quêtes car certains soldats dorment la nuit. Le joueur a la possibilité de « méditer » pour passer le temps.
Origins nous offre de belles vues avec des panorama somptueux, notamment au point de synchronisation.
Le système de Parkour est amélioré et Bayek peut escalader presque tous les éléments du décor (arbre, bâtiment, montage, …) du moment qu’il y a quelque chose que le personnage peut s’agripper (cornique, arête, …).
Conclusion
Même si certains mécaniques demeurent, nous avons un nouveau gameplay et une expérience de jeu complètement différents dans cet opus. Assassin’s Creed: Origins est un volet bien ficelé capable de renouveler et de revigorer la franchise avec l’ajout de l’aspect RPG. Le monde ouvert est immense avec un design artistique époustouflants regorgeant de nombreux d’activités, de quêtes annexes à faire qu’on ne peut s’ennuyer et pour de très longues heures de jeu. Avec un nouveau système de combat demandant plus de dextérité, pas évident à prendre en main mais assez solide pour nous divertir. Cet opus est un très bon titre et un bon début pour un renouveau à la saga.
