Atlas Fallen est un jeu d’action/rpg développé par le studio Deck 13, et édité par Focus Entertainment. J’avais eu l’occasion de jouer à Lord of the Fallen et les The Surge du même studio. On pouvait noter une évolution de jeu en jeu, mais ils restaient tout de même réservés aux fans du genre Souls like, car n’apportant pas de réelle alternative à l’existant.
Pour cet opus, nous serons confrontés à un davantage focalisé sur l’action et l’exploration. A voir si ce nouveau cocktail permet au jeu de se démarquer dans cette folle année 2023, que ce soit sur la quantité et la qualité des titres sortis depuis janvier.
Fiche du jeu Atlas Fallen
Edité par | Focus Entertainment | PEGI | 12 |
Développé par | Deck 13 Interactive | Fourni par l’éditeur | Oui |
Date de sortie | 10 Aout 2023 | Testé sur | PS5 |
Plateformes | PS5/Xbox Series/PC | Style | A-RPG |
Un double A à sa place
Le jeu propose un rendu d’affichage classique en mode résolution ou bien performance. Manette en main, les deux modes se ressemblent au niveau de la fluidité. Par contre, en mode résolution, plusieurs effets graphiques sont ajoutés comme les tempêtes de sable, la végétation. J’ai pour habitude de choisir systématiquement le mode performance, mais pour ce titre, j’ai préféré opter pour le mode résolution. D’autant que dans certaines zones du jeu, de lourdes chutes de framerate peuvent être constatées quel que soit le rendu choisi. J’ai pu réaliser l’intégralité du jeu dans la version 1.01 d’origine, ces chutes seront peut-être corrigées à l’avenir.
La bande son est quant à elle de très bonne qualité. Lors des affrontements, la musique accompagne parfaitement l’action afin de rendre les combats encore plus épiques, alors qu’elle saura se montrer plus discrète lors des périodes d’exploration. Les dialogues ne sont disponibles qu’en anglais dans ce titre. Ils sont d’ailleurs très réussis, tout comme les sons d’ambiance et autres bruitages du jeu.
Pour ce qui est de l’histoire, nous contrôlons un paria à la merci d’un ordre religieux vouant un culte à un dieu corrompu du nom de Thelos. Nous trouvons dans les premières minutes un gant magique renfermant un esprit du nom de Nyaal. Ce gantelet, va, par l’intermédiaire des pouvoirs qu’il va nous conférer, tenter des mettre fin à cette oppression subit. Nyaal va donc nous servir de guide tout au long du jeu, nous fournir des conseils, nous avertir lorsque nous serons proche d’un point d’intérêt, etc … Mais va également nous conter les histoires des anciens porteurs de ce gantelet. Tout ceci dans le but de créer une entente entre le personnage et son gantelet, et apporter du dynamisme au jeu qui en manque cruellement à certains moments. En effet, plusieurs objectifs sont redondants dans les quêtes et notamment un qui revient plusieurs fois dans le scénario principal où il faut récupérer 3 éclats pour améliorer le gantelet. Cette quête se répète trois, quatre fois dans le jeu.






Le gameplay au centre du jeu
Venons-en au gameplay, qui est pour moi, le point fort du jeu. Le gantelet va nous doter de 3 armes dans le jeu avec 3 styles différents, une arme à courte portée et aux lourds dégâts, une autre avec une longue portée mais des dégâts légers, et une troisième qui se situe entre les deux. Ces armes permettent au joueur d’aborder l’aventure selon l’approche qui lui est adaptée. Le bestiaire se compose quant à lui, exclusivement d’ombre réparties en plusieurs catégories, allant de petits ennemis que l’on peut affronter en groupe et des monstres bien plus imposants tels qu’on pourrait en trouver dans Monster Hunter. Plus l’ennemi est fort, il va disposer de barre de santé réparties sur tout son corps, il faudra donc successivement frapper la tête, le bras gauche, la jambe etc … J’ai adoré ce système. Il faut constamment chercher les points faibles sur chaque combat, ce qui apporte une bonne diversité. D’autant que le bestiaire compte malgré tout trente ennemis différents. J’ai noté par contre un équilibrage entre les monstres pas toujours juste. J’ai fait tout le jeu en difficulté normal, et par moment, on peut prendre les monstres par paquet de cinq sans broncher, puis passer plusieurs heures sur un boss avec une vie démentielle, et qui met des coups qui forcent le soin à chaque coup reçu. Il n’y a d’ailleurs pas de niveau à proprement parler dans le jeu, l’équipement permet de définir un niveau de puissance. Il n’est donc pas possible de « farmer » pour rendre son personnage meilleur dans l’immédiat.





Le combat en lui-même est top par contre, chaque coup porté permet de remplir une barre de ferveur, qui va permettre d’une part, d’activer des bonus d’essence au fur et à mesure qu’elle se remplie. Mais également de faire évoluer nos armes sur trois paliers différents présents sur la barre de ferveur. La particularité de ces paliers et de l’évolution des armes est que nous allons faire énormément de dégâts supplémentaires mais la contrepartie est que nous allons subir bien plus de dégâts également jusqu’a pouvoir presque tuer ou se faire tuer en un seul coup. Il est possible de purger cette barre à tout moment et réalisant une attaque dévastatrice qui infligera des dégâts en fonction du nombre de palier sacrifiés.
Le gameplay hors combat est intéressant également. Pour traverser les gigantesques zones désertiques, nous avons à disposition un pouvoir qui nous permet de surfer sur le sable. Il peut être activer via la même touche que le sprint, disponible sans restriction et permet de visiter rapidement l’ensemble du monde. C’est un bon point, car il est vrai que le jeu est relativement vide par endroit, et passer plusieurs minutes à gambader dans le sable aurait vraisemblablement brisé la dynamique du jeu.




L’œil du chasseur sur Atlas Fallen
Le jeu propose 37 trophées à récupérer. Il faudra pour y parvenir, nettoyer à 100% les quatre zones proposées dans le jeu, afin d’y accomplir les différentes quêtes secondaires, courses ou encore récupérer la multitude d’objets de collection disséminés dans le monde.
Il faudra également réaliser quelques actions en combat sur les différents ennemis du jeu. Collecter toutes les armes et armures, améliorer celles-ci afin de débloquer de nouvelles compétences.
Terminer l’histoire en réalisant les quêtes secondaires et en ramassant quelques collectibles m’aura pris une quinzaine d’heures. Il faut compter autant de temps pour finir le jeu à 100% et récupérer les 187 objets de collection nécessaires pour les trophées.
C’est une aventure d’une trentaine d’heures qui nous est proposée ici, et la chasse y est agréable. Réaliser les trophées dans ce jeu permet de rendre notre personnage meilleur à chaque collecte.
