Atomic Heart est un FPS édité par la société française Focus Entertainment et développé par Mundfish. L’éditeur nous a habitué à nous offrir des jeux qui offraient des expériences différentes de l’ordinaire, avec notamment The Plague Tale, Styx ou encore récemment Evil West. Le studio de développement a quant à lui été créé en 2017. il n’y a pas d’autres projets en cours connus actuellement. Le studio aura disposé de cinq à six ans pour parfaire ce jeu.
Allons-nous, cette fois encore, vivre quelque chose de nouveau ? Les années de développement mises à disposition du studio auront elles-permis de tenir les promesses entrevues dans les trailers diffusés ces derniers mois ? Nous allons voir ça dans les lignes qui suivent.
Fiche du jeu Atomic Heart
| Edité par | Focus Entertainment | PEGI | 18 |
| Développé par | Mundfish | Fourni par l’éditeur | Oui |
| Date de sortie | 21 février 2023 | Testé sur | PS5 |
| Plateformes | Playstation/Xbox/PC | Style | FPS |
Atomic Heart se déroule dans une histoire alternative à la nôtre dans laquelle l’URSS est devenu la superpuissance mondiale, tout comme pouvait l’être Wolfenstein avec l’Allemagne. Nous sommes dans les années 1950, et la révolution technologique est déjà lancée. Des androïdes ont été fabriqués en vivent en parfaite symbiose avec les hommes. Cependant, tout va basculer lors d’une parade célébrant la puissance de l’URSS, les différents robots vont se rebeller et vont devenir très hostiles envers les humains.
Nous incarnons donc le major P-3, un héros de la seconde guerre mondiale, qui va être chargé de comprendre comme la situation a basculé. Pour ce faire, nous serons accompagnés d’un gant. Dis comme ça c’est bizarre, mais ce gant porte le nom de Charles, et il s’agit d’une véritable IA. Il va nous servir à rendre le jeu bien plus dynamique, mais va surtout créer une complicité avec notre héros. Il aime parler et raconter ses histoires, et le fera d’ailleurs chaque minute du jeu. Cela donne de la vie, et on s’éloigne ainsi du fps basique ou on avance pour bourriner tout ce qui bouge.
Intéressons-nous ensuite à la partie technique, Atomic Heart est développé sur le moteur Unreal Ungine 4 et on tient là probablement le potentiel maximum exploitable sur ce moteur. La gestion des lumières, la direction artistique qui est magnifique, les effets liés aux différents pouvoirs présents dans le jeu sont sublimes. Le jeu sur cet aspect est à la hauteur de ce que nous avions pu voir sur les AAA parus récemment. L’alchimie de l’environnement russe des années 1950 combinée à l’omniprésence de robot, est parfaitement réussi.
Coté son, le jeu est doublé dans pas moins de neuf langues. Avec en prime une VF de qualité, attention toutefois à garder vos plus jeunes enfants loin de la télé, le langage employé dans le jeu est très familier, avec une mention particulière pour notre copine le réfrigérateur qui nous sert à améliorer notre équipement, une « folle histoire d’amour » s’instaure entre ce robot et notre personnage.
Atomic Heart est d’ailleurs un jeu ou les dialogues sont très présents, plutôt longs, et durant tout le jeu. Les sous titres n’étant pas spécialement lisibles en toute circonstance, en effet le choix de la police et la taille des caractères n’est pas des plus agréable. Je ne peux que conseiller de choisir un doublage dans une langue maitrisée. Quitte à laisser l’immersion de côté avec une voix plus en lien avec le jeu.
Pour en revenir sur le l’aspect plus technique. J’ai pu disposer du jeu quelques jours avant la sortie, et j’ai été confronté à énormément de bugs mécaniques. Par exemple, on prend un ascenseur, puis arrivé à l’étage en question, la porte ne veut pas s’ouvrir, ou bien je me suis retrouvé bloqué dans des éléments du décor sans pouvoir m’en dégager, ou encore accroché à un rebord, sans avoir moyen de le lâcher et d’escalader. Les premières fois, on cherche à comprendre ce qu’il y a à faire pour poursuivre l’aventure. Mais il n’y a pas d’autres moyens que de recharger le dernier checkpoint, quitte à prendre cinq, dix, quinze minutes de gameplay. En difficulté maximum, ça a vite tendance à être énervant.
Enfin, le gameplay proposé par Atomic Heart est dans les phases de tir, plutôt classique, et même un peu lourd dû au fait que l’on ne peut pas sprinter dans ce jeu. Toutefois, la vitesse de déplacement peut être améliorée dans les compétences qui atténue légèrement cette lourdeur. Cependant, notre ami Charles est un véritable plus dans le gameplay. Il permet par exemple, d’aspirer tous les matériaux présents dans les placards d’une pièce en une fraction de seconde. On ne perd pas de temps à explorer les différents bâtiments. Il va nous permettre de scanner nos différents ennemis, afin d’en savoir plus sur eux et de préparer notre offensive en conséquence. Il fera activement part des combats également avec tous les pouvoirs liés à son utilisation.
Outre les phases de tir, le jeu propose une multitude de puzzle et d’énigme, et avec de la variété ! Il faudra parfois trouver des documents cachés à distance du puzzle pour le résoudre. A noter qu’il est également possible de conduire des véhicules, toutefois les trajets se résument souvent à parcourir cinquante mètres avant de repartir à pied, leur utilité est très négligeable.
Entre les dialogues à suivre tout au long du jeu, les phases de gameplay, les puzzles et autres, on ne fait que très rarement la même chose, et on parvient à la vingtaine d’heures que demande le scénario sans s’ennuyer une minute.
L’œil du chasseur sur Atomic Heart
Autant mettre les termes d’entrée, la chasse aux trophées dans Atomic Heart représente un des plus gros challenge de ce début d’année 2023. En plus de devoir terminer le jeu en mode hardcore et la gestion du nombre incalculable d’ennemis et qui peuvent nous faire mordre la poussière très rapidement. Il y a énormément de choses à faire en plus de la trame principale.
Il y a ainsi des actions spécifiques à réaliser sur les différents boss, avec les différentes armes ou a des endroits précis dans le jeu.
Mais le plus grand défi sera la chasse de tous éléments collectibles du jeu, et accrochez-vous sur les chiffres : 114 pommes à récupérer, 73 mouchards, 24 pognyagines. En plus de ça, il faudra converser avec la mémoire de 46 cadavres, scanner les 49 types d’ennemis présents dans le jeu.
Certains de ces éléments ne peuvent être obtenus qu’à un certain moment du jeu.
Vous l’avez compris, en venir à bout ne sera pas une mince affaire. A ce jour, le trophée platine sur playstation affiche un 0,00% d’obtention.
