Le studio français Don’t Nod nous a déjà proposé de très bons jeux comme Life is Strange, Vampyr, Remember Me ou encore Tell me Why. Mais ici pour Gerda: A Flame in Winter, il s’agit du premier jeu édité par DON’T NOD et développé par un studio externe (studio danois), PortaPlay. Voyons ce que nous propose ce studio Danois
Fiche du jeu Gerda: A Flame in Winter
Edité par | Don’t Nod | PEGI | 16 |
Développé par | PortaPlay | Fourni par l’éditeur | Oui |
Date de sortie | 01/09/2022 | Testé sur | Switch |
Plateformes | Switch | Style | Expérience narrative de type RPG-lite |
Histoire de Gerda: A Flame in Winter
Ce jeu narratif poignant inspiré de faits réels prend place dans le petit village danois de Tinglev, durant la Seconde Guerre mondiale et l’occupation allemande. Les joueuses et joueurs marcheront dans les pas de Gerda Larsen, héroïne inattendue, qui devra s’armer de courage et de détermination lorsque sa vie bascule brutalement.
Alors qu’elle rentre de la clinique dans laquelle elle travaille en tant qu’infirmière, Gerda remarque du sang devant chez elle et découvre son mari, Anders, aux mains de la Gestapo ; ce dernier est alors arrêté. Il a laissé derrière lui d’importants documents concernant la Résistance et il semble que de nombreuses vies danoises et allemandes dépendent désormais des prochaines actions de Gerda.
Les mécaniques de jeu
Gerda est un jeu narratif mais ressemble à un point & click sur certains points mais aussi à un RPG-like tant nos choix vont influer sur le cours de l’histoire. Il faudra savoir composer entre les différentes parties présentes, mais aussi faire les choix qui nous semblent le mieux adapter lorsque l’on fait une réponse pour gagner des points de confiance. Ces deux aspects permettront d’avoir plus de chance quand dans une discussion la réponse dépendra de nos affinités.
De même à la fin de chaque chapitre, vous allez écrire votre propre histoire. Vos choix encore une fois permettront de gagner des points dans un des trois domaines proposés. Ces points changeront l’évolution de l’histoire.
La rejouabilité
Un des points forts de Gerda: A flamme in Winter réside en sa rejouabilité. En effet, vous pourrez recommencer une nouvelle partie et essayer des embranchements différents. Et nos choix pourront nous faire découvrir de nouveaux endroits que l’on a pas vu les précédentes fois.
Ainsi dans une partie vous pourrez aider la résistance et dans une autre l’occupation ou encore être pour les allemands.
De même allez vous aider les autres ou pensez à vous même?
Des choix difficiles
Souvent dans les jeux qu’ils soient narratif ou non, on peut décider de faire le bien ou le mal, d’être pragmatique ou non etc. Dans Gerda : A Flame in Winter, j’essaie d’avoir cette même approche et d’aider en priorité Anders tout en essayant de contenter tout le monde. Et bien sachez que la dure loi de la guerre va vous rattraper et qu’il y aura des pertes des deux cotés. Et ce, même si vous pensez faire bien!
Coté réalisation
On aime ou on n’aime pas la direction artistique prise par PortaPlay dans Gerda : A Flame in Winter. Mais elle propose quelque chose qui va très bien avec le thème abordé. Le coté pastel apporte une approche différente. Mais ce qui aurait pu être amélioré se retrouve au niveau de la bande son et surtout des doublages quasi inexistants! Et quand ils sont présents pour Gerda, ils ne sont pas traduits. Dommage pour une société de production française.
Reste qu’au-delà de ses défauts et de ses mécaniques classiques Gerda brille par ses apports historiques : son récit est fondé sur la vie de la grand-mère du directeur créatif du jeu, Hans Von Knut, qui a fait partie de la résistance danoise durant la seconde guerre mondiale. Dans le journal de Gerda, on peut entre autres trouver des informations sur les sabotages ferroviaires, des traditions culinaires typiquement danoises ou encore des règlements relatifs au black-out imposés par les nazis pour éviter les frappes aériennes.
A qui s’adresse ce jeu?
Déjà aux adeptes des jeux Don’t Nod, mais aussi si vous appréciez les jeux courts ou les jeux narratifs. Après l’histoire proposée ici vaut vraiment le coup de s’y attarder. En plus les chapitres sont courts, donc parfait si on veut faire une petite pause.