Série – Review – fear the walking dead

Ça y est, l’événement tant annoncé est terminé, les 6 épisodes de la première saison de « fear the walking dead » ont été diffusés et il est temps maintenant pour nous d’en rédiger une petite critique.

On va commencer par les présentations : fear the walking dead est un préquel qui s’inscrit dans l’univers de walking dead mais en suivant d’autres personnages dans d’autres lieux. Le pitch insiste sur les débuts de l’épidémie et sur les  diverses réactions des pouvoirs publics, des autorités et de la population.

1/ Les zombies

Fear the walking dead annonce dés son titre la couleur : on doit craindre de potentiels zombies. Seulement voilà, après 5 saisons de walking dead, les zombies, et leurs caractéristiques, on les connaît … par cœur. L’effet de surprise à ce niveau là est forcément perdu d’avance et le spectateur attend donc de cette série « à part » qu’elle nous apporte des éléments inédits sur d’autres plans.

2/ Les prémices

Et justement, on attendait d’en savoir plus sur les origines et le démarrage de l’épidémie. On attendait des éléments plus techniques concernant le virus en lui-même (s’il s’agit bien d’un virus ???), son mode de propagation initial, etc…

Et là par contre, on reste un peu sur notre faim car même si le sujet est forcément évoqué, il n’est pas documenté plus explicitement et au terme du dernier épisode, on n’en sait toujours pas plus si ce n’est que les autorités sont très vite débordées par la propagation de la maladie et préfère fuir une situation désespérée.

Mon avis là dessus, et il n’engage que moi, est que du fait que cette série est diffusée en parallèle de sa grande sœur, elle ne peut dévoiler des éléments d’intrigue qui pourraient être expliqués dans walking dead. Si il s’avère que la suite de walking dead explicite dans les prochaines saisons les origines de l’épidémie, il est évident qu’elles ne peuvent l’être dans ce préquel.

Du fait, on est en droit de se poser la question de la véritable valeur ajoutée que peut apporter une série s’inscrivant dans l’univers déjà bien connue d’une autre série toujours en activité et pour laquelle il reste encore pas mal de choses à découvrir.

3/ Les personnages

Une des grandes forces de walking dead réside dans ses personnages. Charismatiques, éclectiques, profond et bien écrit, ils tiennent à eux seuls une grande part du show. A tel point, et c’est bien l’objet du comics original, que walking dead est une série sur les survivants d’un monde plongé dans l’apocalypse plus que sur les zombies eux-mêmes qui sont relégués au second plan, simples faire-valoir d’une menace bien réelle.

Ici, en revanche, les personnages sont plus fades et moins diversifiés, une famille recomposée, un ado junkie, un père de famille tranquille et quelques militaires. S’ajoute à cette base, une famille hispanique et son patriarche moins tranquille. Pas de quoi casser trois pattes à un canard jusqu’aux derniers épisodes dans lesquels nous découvrons un personnage mystérieux du nom de Strand qui permet de relancer l’intérêt en vue d’une seconde saison.

Face à un Daryl, à un Rick Grimes ou à une Michonne, la série ne tient pas la comparaison. Cela dit, relativisons tout cela, ce n’est qu’une première saison, et la profondeur qu’ont acquise les personnages de walking dead a eu 5 saisons pour s’épanouir. Laissons donc le temps à ces personnages de se sublimer !

4/ Conclusion

Cette première saison, bien qu’elle ait été agréable à regarder et que j’ai été à l’affût de chaque épisode diffusé, ne m’a pas emballé. Le rythme globalement assez lent, l’intrigue peu fournie, et les personnages un peu plat ne tiennent pas l’inévitable comparaison que le spectateur fera avec walking dead.

Espérons toutefois qu’elle pourra s’épanouir plus largement dans la deuxième saison, ce dont je ne doute pas au vu des éléments qu’amène le dernier épisode par l’intermédiaire de Strand et de son fameux Abigaile !

Série à suivre donc !