Test – Battlefield 1

Battlefield 1 est un jeu vidéo de tir à la première personne développé par DICE et édité par Electronic Arts. Ce onzième opus de la série Battlefield se déroule pendant la Première Guerre mondiale.
Contrairement aux autres jeux de ce genre comme Call of Duty et Titanfall 2 qui s’orientent vers le futurisme, ce Battlefield 1 revient aux sources en nous ramenant au temps de la Première Guerre mondiale, où les technologies et les conflits mondiaux ont marqué les débuts de la guerre moderne. Dans ce nouvel opus, vous pourrez découvrir un monde en guerre grâce à une campagne pleine d’aventure et participer à des combats multijoueurs épiques pouvant accueillir jusqu’à 64 joueurs dans des environnements variés aux quatre coins du monde avec une immersion totale dans la guerre.

• Série : Battlefield
• Développeur : Digital Illusions Creative Entertainment
• Éditeur : Electronic Arts
• Genre : FPS/Jeu de tir
• Plates-formes : PlayStation 4, Xbox One, Microsoft Windows
• Date de sortie : 21 octobre 2016

1/ Campagne Solo

DICE nous met tout de suite dans l’ambiance de la guerre avec une introduction où le joueur incarne des soldats inconnus combattant en plein champ de bataille et qui finissent tous par se faire tuer en laissant apparaître son nom et prénom, la date de naissance et de décès comme sur une pierre tombale. Cette introduction nous montre l’atrocité de la guerre et qu’elle fait beaucoup de victimes. Que la guerre n’est pas un jeu 😉 L’ambiance de cette introduction est très bien rendue et les frissons sont au rendez-vous.

La campagne solo est assez innovante. En effet, au lieu d’une longue histoire narrative douteuse à travers les multiples fronts de la Première Guerre mondiale, la campagne solo est composée de six récits de guerre distincts se déroulant dans divers endroits de la planète. Dans chacun d’eux, le joueur incarne un personnage différent comme une rebelle soldat Béduoin exécutant des opérations furtives pour Lawrence d’Arabie, un recru britannique de conducteur de char dans les champs de bataille belges ou un héro de guerre australien opérant comme un messager à Gallipoli. Chaque récit propose différents types de gameplay (conduire de char, piloter d’un avion, infanterie, sniper, infiltration), différents types de décors (tranchés, forêts, villages, déserts, …) apportant de la variété à la campagne. Les récits racontant les aventures héroïques de chaque protagoniste sont passionnants tout en nous rappelant l’atrocité de la guerre.

Cette campagne nous montre habilement tous les rudiments utiles pour le multijoueur. En effet, le joueur apprendra sur la meilleur façon de conduire d’un véhicule tel un char et de le réparer, de savoir piloter un avion de chasse. En combat infanterie, le joueur apprendra à capturer et contrôler une zone, de marquer les ennemies et de découvrir différentes armes. Le joueur incarnera même un pigeon voyageur.

La campagne est extrêmement intense, très diversifiée et réellement excitante mais un peu courte comme dans tous les battlefields. DICE a surtout misé sur le multijoueur qui le point fort du jeu.

2/ Le multijoueur

En mode multijoueur, il y a deux camps qui s’affrontent. Le joueur a le choix de participer seul ou de rejoindre une escouade en choisissant parmi les quatre classes : Assaut (experts en destruction de véhicule), Soutien (ravitaillement), Médecin ou Éclaireur. En l’absence d’ingénieurs, le médecin pourra soigner ses coéquipiers et réparer les véhicules, tandis que l’éclaireur pourrait faire du repérage ou jouer les snipers de loin. Il y a aussi une exotique comme la classe véhicule pour ceux qui désirent se spécialiser dans la conduite de tank et le pilotage d’avion.

Le joueur peut changer de classe après chaque mort afin de pouvoir s’adapter au combat. Chaque classe a un rôle particulier et dispose de ces propres avantages et inconvénients. Les classes disposent de ses propres arsenales d’armes qui ont des portées différentes. Les classes Assauts ont des armes efficaces à court porter, les classes Médecin et soutien ont des armes à moyenne portée tandis que les classes éclaireurs ont des armes de longues portées. L’objectif de favoriser le jeu d’équipe avec des classes qui se complètent. On est plus efficace dans une escouade organisée que de jouer tout seul. En effet, dans ce chaos de la guerre, surtout à 64 joueurs, le joueur seul est vite perdu avec des ennemies de tous les côtés. Alors qu’en escouade, l’éclaireur peut repérer les ennemies avec le ‘gun flare’, les joueurs peuvent marquer les ennemies pour que toute l’escouade peut voir où se trouve l’ennemie sur la mini-map et de pas être pris par surprise par l’ennemie. Le médecin peut ainsi ressusciter son collègue en toute sécurité sans avoir peur que l’ennemie soi encore dans les parages. Le système d’escouade permet aussi de réapparaître sur un membre de l’escouade permettant ainsi d’être toujours au coeur de l’action.

Dans les modes de jeux basés sur les objectifs, le nombre de frag n’est pas le plus important mais de compléter les objectifs. D’autant plus qu’on gagne plus de points lorsqu’on suit les ordres du chef d’escouade. Un médecin qui effectue bien son travail peut avoir plus de points d’un joueur qui a fait beaucoup de frag.

Les modes de jeu sont assez variés et sont au nombre de six :

• Conquête : Certainement le mode le plus emblématique de la série Battlefield, Conquête propose à 64 joueurs de s’affronter en même temps. A l’aide de véhicules, aériens ou terrestres, contrôlez les objectifs clés afin de remporter la partie.
• Domination : Comme pour le mode Conquête mais dans des environnements plus restreints, votre objectif sera de capturer des points stratégiques, et de les défendre.
• Opérations : Le mode Opérations vous permet de réviser votre Histoire. Les différentes cartes jouables via ce mode sont inspirées de véritables batailles de la Première Guerre Mondiale. Un camp de joueurs doit gagner du terrain sur le champ de bataille tandis que la partie adverse doit les repousser et les empêcher de prendre le contrôle de la carte avant que le nombre de vie ne s’épuise.
• Ruée : L’objectif est de détruire la totalité des postes télégraphiques ennemis ou protèger les positions pour les défenseurs.
• Pigeons de guerre : L’objectif est de transmettre un message aux lignes arrières afin de demander un tir d’artillerie en capturant et en ramenant les pigeons à votre camp.
• Match à mort par équipe : L’objectif est de tuer le plus de monde possible dans un temps limité.

Les cartes disposent de décors variés et sont au nombre de dix :

• Bal funeste au château : Un immense château français qui servait de QG aux officiers des lignes arrières dans la Meuse en 1918
• Forêt d’Argonne : Région forestière française de 2150 km2
• Forteresse de Fao : La forteresse ottomane de Fao situé dans la péninsule de Fao avec des marécages, des criques, des dunes et des ponts
• Suez : Le canal de Suez
• La balafre de Saint-Quentin : Les tranchées de la Balafre de Saint-Quentin
• Désert du sinai : Dans les sables du désert avec des dunes
• Amiens : La ville de Amiens avec des ruelles en ruine, des ponts et des voies ferrées
• Monte Grappa : Les Alpes vénitiennes avec des forteresses
• Aux frontière de l’empire : Un coucher de soleil sur fond d’océan sur la côté adriatique
• L’ombre géant : Les plaines et les rives entourant la voie ferrée Cateu-Wassigny avec un immense dirigeable écrasé qui projette son ombre sur le champ de bataille

D’autres cartes devront arriver sous forme de DLC.

La qualité graphique, les vastes cartes, la diversité de véhicules et le nombre de participants permettent des parties dynamiques, passionnante avec une réelle impression d’être en guerre et des diversités en opportunités stratégiques. L’expérience multijoueur est très convaincante et excitante.

3/ Sons et graphismes

Les cartes sont magnifiques avec des décors variés et bien travaillés comme les rues étroites d’une ville française assiégée, les vastes espaces ouverts des Alpes italiennes, ou bien le désert d’Arabie. Grâce au moteur Frosbite, les cartes disposent d’environnements destructibles avec des déformations de terrain, des destructions de murs, de portes. L’évolution du temps est très bien réussie comme la tempête de sable, la pluie ou le brouillard qui réduit le champ de vision obligeant le joueur à adapter son gameplay.

L’ambiance sonore est très bien rendu avec des cris des soldats, des explosions, des bruit d’armes mais aussi un fond sonore adapté aux différentes situations permettant une meilleure immersion dans le jeu.

4/ Conclusion

Battlefield 1 est très convaincant avec une campagne solo passionnant un peu courte et un mode multijoueur très dynamique, excitant et immersif. Les cartes multijoueur sont variées avec des graphismes magnifiques. Les environnements destructibles et temps dynamique font que chaque partie est différente. Le jeu d’équipe est une part importante dans Battlefield 1 si on ne veut pas être perdu dans le chaos des batailles. Battlefield 1 est très immersif avec une réelle impression de faire la guerre. Un jeu à recommandé pour tous les joueurs de FPS.

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