C’est la seconde fois que la série F1 Manager arrive sur console. L’an dernier je n’avais pas eu la chance de le tester. Cette fois ci c’est le cas, alors après F1 23 où on se retrouve dans la peau du pilote, voici F1 Manager 2023 où on joue le rôle de directeur d’écurie.
Fiche du jeu F1 Manager 2023
Edité par | Frontier Developments | PEGI | 3 |
Développé par | Frontier Developments | Fourni par l’éditeur | Oui |
Date de sortie | 31/07/2023 | Testé sur | PS5 |
Plateformes | Xbox, PS5/PS4 | Style | Simulation |
Les menus proposés dans F1 Manager 2023
De ce que j’ai pu voir F1 Manager 2023 propose trois menus. Le fameux mode carrière!
Dans ce mode, on commence par choisir quelle écurie on va diriger. Prendre une écurie de pointe sera plus facile sur le papier car de meilleurs pilotes, meilleurs ingénieurs mais aussi plus de budget.
Avant de choisir, il sera possible d’écouter un court résumé de l’écurie et de voir les forces en présence. Si dans le générique Ricciardo n’est pas visible, il est tout de même présent dans le jeu.
Le mode de jeu « Race Replay » nous permet d’être au cœur du Championnat du monde FIA Formula One 2023 et nous propose deux façons uniques de réécrire le déroulement de la saison.
Dans “Starting Grid”, les joueurs prendront le contrôle de l’équipe de leur choix dans une course complète reproduisant avec précision les conditions de courses et les positions sur la grille d’un réel Grand Prix . De son côté, “Race Moments” met les fans au défi de prendre les rênes à mi-chemin de la course lors d’un moment clé, afin d’atteindre un objectif précis avant que le drapeau à damier ne soit agité. De nouveaux scénarios “Starting Grid” et “Race Moment” seront ajoutés à F1 Manager 2023 au rythme des vraies courses clés de la saison 2023, poussant ainsi les joueurs à améliorer les résultats de la saison et à démontrer leurs capacités à changer le cours des vraies courses.



La préparation
Afin de se préparer à la saison, on va se retrouver dans le hub, centre névralgique de F1 Manager 2023.
L’onglet accueil permet au premier coup d’œil d’accéder aux informations les plus importantes. Les emails sont une partie importante car le staff technique et le conseil communiquent à tout moment avec nous.
Le calendrier recense tous les événements impliquant notre écurie. Les séances d’essais et de qualifications, les courses, les obligations envers les sponsors, les tests et fabrications des nouvelles pièces et tant d’autres choses qui viendront au cours de l’année.
L’onglet Circuits nous renseigne sur toutes les informations relatives au circuit. Nous avons toujours accès au type de circuit (rapide, équilibré ou à déportance), ainsi qu’au taux d’abrasivité de la piste, les probabilités de pluie et de voiture de sécurité, la perte de temps dans la voie des stands et la température moyenne. Il va sans dire que ces informations doivent être impérativement prises en compte pour préparer les monoplaces.
L’onglet Course reprend les codes du précédent onglet, avec bien plus de détails. Une carte très détaillée du circuit est lisible, avec les différents secteurs et leurs zones de DRS, ainsi que des sections rapides et lentes. Les stratégies attendues, les temps moyens au tour pour chaque type de gomme, ainsi que la perte de temps due à la dégradation sont visibles. Après avoir pris toutes ces informations en compte, nous avons accès aux objectifs de performances, à l’aperçu des pilotes et à la configuration de la voiture.
L’onglet Voitures permet de configurer les monoplaces, de développer et de stocker les pièces mais aussi, et là c’est une nouveauté, d’avoir accès à leur taux d’usure. La conception et la fabrication de nouvelles pièces plus performantes sont toujours d’actualité, et ce, pour chaque voiture. Autre nouveauté, le poids de ces nouvelles améliorations. En effet, plus elles sont « lourdes », plus elles seront solides. Au contraire, les pièces légères augmentent le niveau de performance, mais aussi leur fragilité. Un choix cornélien s’offre à nous, ce qui permet d’augmenter un peu plus l’immersion dans la gestion des monoplaces.
Dans l’onglet de gestion des pilotes, nous avons accès aux informations des trois pilotes engagés pour l’écurie, telles que leurs performances, l’agressivité en course, ou les contrats sont accessibles. Quant aux bonus liés aux installations, ils sont toujours présents. Nous avons dorénavant la possibilité d’intervenir sur un Plan de Développement pour nos pilotes, afin qu’ils s’améliorent sur sept points tels que le rythme de course, les conditions humides, la stratégie ou même le renforcement des fondamentaux du pilotage. Bien entendu, il ne faudra pas oublier que sur le long terme, nos pilotes prennent de l’âge et commencent à perdre en statistiques, sauf Fernando Alonso qui à 42 ans continue à monter sur des podiums…
Une autre nouveauté apparaît, la possibilité d’améliorer notre équipe de mécaniciens lors des ravitaillements, afin qu’ils performent sur le changement des pneus, ainsi que sur les réglages des voitures. Ainsi, le DHL Fastest Pitstop Award nous sera-t-il peut-être délivré à la fin de la saison ? En attendant, il est possible de programmer des entraînements entre deux courses, mais attention, accumuler de la fatigue augmente le taux d’échec lors du passage aux stands.
L’onglet des installations n’a absolument pas changé. Les constructions influent sur tous les domaines, de la qualité de notre voiture à la vitesse d’amélioration du personnel de l’écurie. Nous avons accès à un important panel de bâtiments constructibles, allant de l’usine au centre touristique, en passant par le centre météo et le simulateur de course. Bien évidemment, il nous faut budgétiser les constructions, les améliorations et l’entretien afin d’en tirer le meilleur parti.
Dans l’onglet Conseil est recensée la confiance des investisseurs, ceux qui décident si nous avons toujours notre place au sein de l’écurie. Nous sommes aussi informés du budget alloué, de la classification de l’écurie et de notre profil de manager. La nouveauté apportée par le studio britannique vient du fait que cette année, il est possible de changer d’écurie au cours de notre carrière, contrairement à l’an passé où il fallait créer une nouvelle partie pour intégrer une nouvelle équipe.
L’onglet Finances permet de consulter tout ce qui concerne les revenus, les récompenses et les plafonds des dépenses imposées à respecter. Le menu Sponsoring, toujours aussi important, nous rappelle les obligations à remplir, infligeant des malus tels qu’une diminution des performances dans les stands lors d’une course ou une suspension de fabrication des pièces, contre de l’argent. Il ne faut surtout pas négliger le sponsoring, car c’est le revenu principal d’une écurie de F1 !
Voila le tour du propriétaire est fini alors passons à la course!















Un week-end de course
Comme un vrai week-end de course, on commence par les séances d’essais libre afin de réaliser les meilleurs tours de course, mais aussi les longs relais. Cela permet aussi de donner la confiance aux pilotes
Vient ensuite la qualification, toujours en trois temps, ca sera au meilleur d’être en pole. Vous pouvez donner des indication aux pilotes pour savoir si ils doivent attaquer ou non. On apprécie au passage les voix officielles des pilotes et des ingénieurs. Par contre aux commentaires ce n’est pas Julien Fébreau..
Et on termine la course. Attention, il faudra être vigilant et suivre ce qu’il se passe sur la piste et dans le ciel. On peut revoir les ralentis des dépassements et des erreurs commises, tout comme les arrêtes au stands.
D’ailleurs Il est désormais possible d’éviter les erreurs coûteuses et d’améliorer ses temps d’arrêts au stand en formant son équipe de ravitailleurs grâce au nouveau directeur sportif expérimenté, chargé de développer les compétences des membres de son équipe et de trouver le juste équilibre entre la recherche de performance et la nécessité de remplacer les pièces les moins durables.
