Aujourd’hui, nous vous faisons une rétrospective de l’un des fleurons des produit dérivés de l’histoire du Manga : La figurine Myth Cloth de Bandai. Les trentenaires qui ne rataient pas le moindre épisode des Chevaliers du Zodiaque à la télévision ont peut-être eu les premières éditions des jouets de Bandai sur le thème du Manga et vous allez voir qu’entre les années 80 et aujourd’hui, c’est un euphémisme de dire que ces figurines sont montées en gamme au point de devenir des objets de valeur prisés de fans et des collectionneurs.

1986 : Les débuts du manga et des Saint Cloth Series « Vintage »

Les premières éditions du Manga Saint Seiya de Masami Kurumada sortent au Japon en Janvier 1986. Comptant 28 volumes, les Chapitres Sanctuaire et Poséidon sont rapidement adaptés en série TV avec le succès que l’on connaît dans le monde entier. Pour Bandai Japon, fabricant histoire de goodies Saint Seiya, c’est l’occasion de sortir les premières figurines à destination des enfants. Nombre de fans ont sans doute eu ces premiers modèles dont les prix s’envolent aujourd’hui si tant est que votre figurine est toujours en bon état.

*** J’ai moi-même eu une des premières éditions étant enfant. Je me rappelle demander à mon père : « Je veux le Chevalier de Pégase ou du Dragon, s’il n’y en a pas, un Chevalier d’Or ». Comme il n’y connaissait pas grand-chose, il m’a ramené le Chevalier du Poisson, de loin celui que j’appréciais le moins. Malgré tout, il m’a accompagné partout, jusque dans mon bain, si j’avais su aujourd’hui que ça deviendrait une pièce de collection… Et bien ça n’aurait rien changé ! ***

Ces premiers modèles avaient déjà tout des codes de la future figurine Saint Seiya Myth Cloth EX. Vous pouviez clipser les éléments de l’armure sur votre personnage, mais également monter le totem à part de votre héros. Tombées dans l’oubli jusqu’au milieu des années 90, l’arc Hadès a recréé de l’engouement autour de la série et Bandai en profita pour rééditer ses figurines Saint Seiya avec plus d’accessoires et personnages inédits. Ci-dessous le Chevalier Pégase dans l’édition Vintage.

2003 : L’arrivée des Myth Cloth

C’est l’entreprise Tamashii, fabricant japonais de figurines qui démarre la production des premières Myth Cloth Saint Seiya. Nom bien connu des fans puisque Bandai Tamashii Nations s’occupe aujourd’hui de toute la fabrication des figurines haut de gamme de la marque pour un grand nombre de Manga : Dragon Ball Z, Naruto, One Piece notamment via la gamme Figuarts Zéro. Destinée dans un premier temps au marché japonais, elles sont rapidement distribuées partout dans le monde d’abord par Bandai France puis par Cosmic Group.

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Les figurines Myth Cloth Saint Seiya ne jouent dans la même cour que leur ainé. Plus grandes (environ 15cm), plus détaillées avec un grand souci du détail des pièces d’armures et de la modélisation du visage. Les armures sont un mix entre l’anime et le manga ainsi, des accessoires sont en général proposé pour coller plus à l’un ou à l’autre.  Si maintenant les Myth Cloth sont plutôt des objets collectionnés par des fans avertis, à l’origine, le fabricant visait un public plus jeune surtout en France avec une cible de 8 ans et plus. C’est réellement en 2008 que Bandai change de stratégie pour repositionner ses goodies en figurines de collection pour y rester jusqu’à aujourd’hui.

2007 : Les premiers Appendix

Dès 2007, les figurines Myth Cloth de Bandai gagnent en qualité avec une finition de grande qualité et un souci de l’esthétique grandissant. C’était loin d’être le cas en 2003, Bandai décide donc de lancer une série d’appendix dont l’objectif est de corriger l’aspect des premières Myth Cloth via des éléments interchangeables. Dans ces boîtes, on trouvait de nouveaux visages, bustes pour améliorer le rendu final de votre chère Myth Cloth. Rapidement adopté par les collectionneurs, les appendix ont permis de redonner sur seconde jeunesse au premières Myth Cloth, en voici ci-dessous un exemple avec l’appendix de Camus, le Chevalier d’Or du Verseau.

2011 à aujourd’hui : Les Myth Cloth EX

Les Myth Cloth EX sont dans la continuité de la gamme Myth Cloth. Bandai veut poursuivre sur la voie des figurines de collection et décide donc de rééditer les modèles à succès des années précédentes en améliorant encore les détails et la capacité à donner à la figurine une pose originale. Le système d’articulation est donc amélioré et de nouveaux accessoires font leur apparition pour imiter les attaques des héros. Les capes sont l’amélioration la plus visible des Myth Cloth Ex, plus grandes, mieux modélisées, elles subliment la figurine pour lui donner un aspect plus vivant. Pour certaines figurines, l’amélioration n’est pas flagrante comme pour la figurine Chevalier d’Or Milo du Scorpion. Pour d’autres, la réédition fait beaucoup de bien comme pour cette figurine Saint Seiya Ikki du Phénix, ancienne et nouvelle version. 

Depuis les années 80 à aujourd’hui, on compte plus de cent personnages dans les versions Myth Coth, Myth Cloth EX et action figures. Considéré comme le Graal du collectionneur, ces figurines haut de gamme n’en finissent plus de faire rêver les trentenaires ayant découvert le manga il y a de nombreuses années, comme les jeunes qui découvriront sous peu les aventures de Saint Seiya via le reboot Netflix.

1 COMMENTAIRE

  1. La myth cloth Milo du scorpion EX n’apporte pas grand chose par rapport à la classique ?!
    Nous n’avons pas le même point de vue ^^ comme la majeure partie des collectionneurs d’ailleurs.
    La EX, hormis la cape, est très nettement supérieure à la classique (sans le buste) Détails, visage, couleurs, articulations, etc… Elle est aussi plus grande.
    Cette EX (1ère édition) est d’une grande valeur de nos jours (une neuve scellée d’époque vaut dans les 250 euros). La classique neuve, 40 euros environ.

    Ikki V3 EX est splendide et écrase cette V2 « moche » en photo, et sans réelle valeur.
    Mais il y a aussi la classique V3 qui est beaucoup plus chouette que la V2.
    Et la V1 classique elle, est splendide, au dessus de la EX selon mes gouts, et au niveau prix également (environ 200 euros d’occasion)

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